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L’IArt de la guerre

Les IA génératives continuent leur conquête du monde artistique. Alors qu’un procès pour violation de droits d’auteur, visant Anthropic s’ouvre en Californie, des collectifs artistiques s’associent à OpenAI pour créer des œuvres inédites. Ce paradoxe souligne à la fois les enjeux juridiques et les possibilités créatives offertes par l’IA. Tandis que les tribunaux tentent de définir les limites de l’utilisation de données pour entraîner les modèles d’IA, les artistes explorent de nouveaux territoires créatifs, repoussant les frontières de l’expression.

Galerie liminale virtuelle de photographies de Vladimir Besson

Court commentaire de contextualisation d’IA générative :

Dans cette galerie minimaliste de New York, baignée d’une lumière clinique, une foule d’artistes, de collectionneurs et de mondains déambule. Les murs blancs immaculés se parent de clichés en noir et blanc, des photographies intrigantes, étranges et cryptiques. Le thème de l’exposition est écrit en russe, des mots qui semblent blesser les lèvres de tous les invités. Ils sont murmurés avec une révérence froide, comme s’il contenait un secret que seuls quelques initiés pouvaient déchiffrer.

Les gens sont habillés dans des tenues épurées, des coupes nettes, monochromes. Les hommes portent des costumes noirs parfaitement taillés, tandis que les femmes arborent des robes architecturales aux formes audacieuses, leurs cheveux tirés en arrière avec une rigueur presque militaire. Le bruit des talons sur le sol en béton ciré résonne comme un battement de cœur distant, rythmé par les cliquetis des coupes de champagne qu’on soulève distraitement.

« Matrioshka », dit une voix à l’accent européen, comme pour marquer la gravité de la chose. Autour, les têtes se penchent, feignant de saisir un sens profond, une métaphore. Certains hochent la tête, d’autres prennent une gorgée de leur coupe, se contentant de laisser la froideur de l’instant imprégner leur indifférence stylisée.

La galerie semble vibrer d’une tension glaciale. Les rires sont rares, coupés court, tout comme les discussions qui ne s’aventurent jamais trop loin dans l’intime. Les regards sont calculés, les mouvements mesurés, l’atmosphère saturée d’une prétention sophistiquée.

Sur une table basse en verre, des magazines d’art sont soigneusement empilés, et sur l’un d’eux, le mot « Matrioshka » est imprimé en lettres capitales. C’est l’objet du désir, l’énigme à déchiffrer, mais personne ne semble vraiment vouloir en comprendre la signification profonde. Parce qu’ici, dans cette froideur halogène, comprendre est secondaire. On ne le peut pas, de toute manière.


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